Apple a exhorté un juge fédéral à rejeter la plainte antitrust déposée contre lui par le ministère américain de la Justice (DOJ) et plusieurs États. L’audience qui s’est tenue mercredi dans le New Jersey a vu les deux parties présenter leurs arguments devant le juge du tribunal de district américain Julien Xavier Neals.
L’équipe juridique d’Apple a affirmé que la plainte du gouvernement était pleine de conjectures et ne prouvait pas de manière convaincante qu’Apple domine le marché des smartphones. L’avocate du géant de la technologie, Devora Allon, a déclaré que l’affaire équivalait à une « refonte judiciaire » de l’iPhone.
En réponse, l’avocat du DOJ, Jonathan Lasken, a rétorqué que le bon sens doit être appliqué lors de l’examen de la position d’Apple sur le marché. Il a souligné l’écart de taille entre Apple et ses concurrents, dénonçant l’affirmation d’Apple selon laquelle elle est bousculée par des acteurs plus importants.
Le procès antitrust, déposé plus tôt cette année, accuse Apple de maintenir un monopole illégal sur le marché des smartphones, de faire monter les prix et d’enfermer les consommateurs dans son écosystème. La plainte cite cinq exemples de comportements anticoncurrentiels présumés, notamment
- dégradant la qualité des messages entre les iPhones et les téléphones Android et
- limiter les fonctionnalités des montres intelligentes tierces avec l’iPhone.
Le juge Neals devrait décider d’ici janvier si l’affaire peut être jugée sous sa forme actuelle ou si tout ou partie des plaintes doivent être rejetées.
Avec l’arrivée de la nouvelle administration, le DOJ de Trump poursuivra probablement le procès, compte tenu de ses antécédents en matière de lutte contre les grandes technologies. Cependant, la victoire de Trump dans la course à la présidentielle pourrait également être celle d’Apple.
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