Apple ne sera pas giflé d’amendes fraîches au moment où sa période de grâce de 60 jours pour corriger la prétendue violation de la loi sur les marchés numériques (DMA) se termine le 26 juin, a confirmé un porte-parole de l’UE. Les régulateurs termineront plutôt un examen officiel des dernières pratiques d’Apple, partageront une «déclaration d’objections» avec la société, et ne décideront que des sanctions, dissipant les craintes d’un succès automatique la semaine prochaine.
Le séjour de l’exécution découle d’une action d’application en avril qui a coûté 500 millions d’euros à Apple pour limiter la «direction», des règles qui ont autrefois empêché les développeurs de parler aux clients des méthodes de paiement moins chères en dehors de l’App Store. Dans le cadre du DMA, Apple est un «gardien» désigné et doit permettre de tels liens pour favoriser la concurrence et le choix de l’utilisateur. La même décision en avril a infligé une amende à la méta-200 millions d’euros par rapport à son modèle publicitaire «pay-or-consentement», et a donné aux deux entreprises 60 jours pour se conformer.
Ce que Bruxelles peut encore faire
Si la commission conclut qu’Apple reste non conforme, elle peut exercer beaucoup d’outils plus nets:
- Des pénalités périodiques allant jusqu’à 5% du chiffre d’affaires quotidien moyen mondial pour chaque jour, une violation se poursuit.
- Des amendes ponctuelles pouvant atteindre 10% des revenus annuels dans le monde, 20% pour les récidivistes, mettant des dizaines de milliards d’euros en jeu compte tenu des ventes record d’Apple 2024.

Aucune chronologie n’existe pour ce verdict. Les responsables décrivent l’enquête comme un «échange en cours», une phrase qui signale des mois de swaps de documents, des entretiens avec les développeurs et une analyse économique plutôt qu’une confrontation de style salle d’audience.
Le pari de conformité aux enjeux élevés d’Apple
Pour apaiser les régulateurs, Apple a déployé un livre de règles uniquement de l’UE: les marchés alternatifs d’applications, la mise à côté de la «distribution Web» et des nouveaux frais de technologie de base qui facturent aux développeurs 0,50 € une fois qu’une application dépasse un million d’installations. Des critiques tels que Epic Games et Spotify appellent le plan de «conformité hostile», arguant que les frais neutralisent tout avantage de quitter le jardin clos d’Apple.
Apple insiste sur le fait que ses changements protègent la confidentialité et la sécurité tout en remplissant les mandats de DMA. Pourtant, les tensions commerciales se cachent en arrière-plan; Washington a déjà marqué le DMA une traînée injuste pour les entreprises américaines, et la prudence de Bruxelles ce mois-ci est largement considérée comme une tentative d’éviter d’escalade du cachote transatlantique.
Image plus grande pour Big Tech
Aux côtés d’Apple, Meta, Alphabet, Amazon, ByTedance et Microsoft doivent réviser des pratiques enracinées allant de l’auto-préférisation au partage de données. L’application précoce a été modeste, 700 millions d’euros en amendes en avril combinées, mais le chef de la compétition de l’UE, Margrethe Vestager, a averti que les récidivants pourraient faire face à des ordres de rupture dans des cas «systémiques».
Pour l’instant, la plus grande victoire de Cupertino est le temps. Sans une pénalité automatique le 26 juin, Apple peut continuer à négocier même si le spectre des amendes quotidiennes de plusieurs millions d’euros se profilera sur sa poussée dans les applications d’Apple, Vision Pro et un nuage d’IA européen. Que ces pourparlers se terminent par détente ou encore une autre sanction qui se répercute reste la question du milliard de dollars.