La Belgique a fait un pas dans l’examen des accusations contre Apple en nommant un magistrat enquête. Cette décision intervient après que la République démocratique du Congo (RDC) a déposé des plaintes criminelles en décembre 2024, affirmant que les filiales d’Apple utilisaient des «minéraux de conflit» dans leurs produits.

Ces minéraux, qui comprennent l’étain, le tantale et le tungstène, sont essentiels pour fabriquer des électroniques comme les smartphones et les ordinateurs, mais leur extraction au Congo est souvent liée aux conflits armés et aux violations des droits de l’homme.

La nomination d’un magistrat, décrit comme «grave et rigoureux» par l’équipe juridique du Congo, marque le début d’une enquête officielle sur ces allégations. Cette évolution est importante car elle montre que les autorités belges prennent suffisamment les revendications de la RDC pour justifier une enquête officielle.

Apple a nié ces accusations, déclarant en décembre qu’elle avait déjà demandé à ses fournisseurs d’arrêter de s’approvisionner ces minéraux au Congo et au Rwanda plus tôt en 2024. Cependant, les avocats de la RDC restent prudents quant à la réponse d’Apple, et l’enquête se concentrera sur la détermination si des lois ont été enfreintes dans les pratiques de la chaîne d’approvisionnement d’Apple.

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