Le président du comité judiciaire de la Chambre, Jim Jordan, a envoyé des lettres aux dirigeants de grandes sociétés technologiques, notamment Apple, Microsoft, Alphabet (Google), Meta, Amazon et autres, demandant des documents liés à leurs systèmes d’intelligence artificielle et à leurs interactions avec l’administration Biden. Les lettres se concentrent sur le fait que ces entreprises travaillaient avec le gouvernement pour modérer ou supprimer le discours à l’aide d’outils d’IA. Les préoccupations concernant la censure d’Apple ont également été mises en évidence dans ces communications.
Jordan dit que son comité travaille sur la législation pour protéger les droits des Américains au premier amendement à mesure que la technologie de l’IA évolue. Il affirme que l’administration Biden a coordonné avec les gouvernements étrangers et les entreprises technologiques pour limiter la liberté d’expression, ce qui soulève des préoccupations concernant l’influence des politiques gouvernementales sur le contenu généré par l’IA.
Les lettres demandent des informations sur les communications entre ces sociétés et le gouvernement américain du 1er janvier 2020 au 20 janvier 2025. Plus précisément, Jordan demande des enregistrements liés à la modération ou à la restriction du contenu créé par les systèmes d’IA ou leurs données de formation. Les entreprises sont également invitées à préserver tous les dossiers pertinents liés à ce problème.
Cette enquête fait partie d’un effort plus large de Jordan et d’autres conservateurs pour enquêter sur ce qu’ils considèrent comme la censure des voix de droite par Big Tech. Jordan a précédemment critiqué des plateformes comme YouTube et Meta pour leurs pratiques de modération de contenu, qui, selon lui, ciblent injustement le discours conservateur.
L’enquête comprend également des préoccupations concernant l’influence internationale. La Jordanie a remis en question les politiques de l’Union européenne et du Royaume-Uni, affirmant qu’elles ont affecté les protections de la liberté d’expression aux États-Unis.
Les entreprises ont jusqu’au 27 mars 2025 pour répondre aux demandes. Cette dernière action intervient alors que les débats sur la réglementation de l’IA et la liberté d’expression continuent de croître.