Le directeur américain du renseignement national Tulsi Gabbard a appelé à une enquête sur l’ordre du gouvernement britannique pour qu’Apple puisse créer une porte dérobée dans son chiffrement mondial des données client. Gabbard a exprimé sa préoccupation quant à cette demande, affirmant que ce serait une «violation claire et flagrante de la vie privée et des libertés civiles des Américains» et pourrait exposer les données cryptées à la cyber d’exploitation par des acteurs adversaires.
En réponse à la demande du Royaume-Uni, Apple a supprimé sa protection avancée des données (ADP) du marché britannique. ADP a donné un chiffrement de bout en bout pour le stockage de données iCloud, les sauvegardes de périphériques et diverses applications. La décision d’Apple de supprimer l’ADP plutôt que de se conformer à la demande de porte dérobée est considérée comme une réprimande claire de l’ordre du gouvernement.
Gabbard a demandé aux homologues de diverses agences de renseignement américaines, notamment la CIA, le FBI et la NSA, pour fournir des informations sur les actions signalées. Elle prévoit de s’engager avec des représentants du gouvernement britannique à ce sujet. Les experts juridiques rédigent une opinion sur les implications des demandes du Royaume-Uni.
Le gouvernement britannique a défendu sa position, affirmant qu’il ne recherche pas l’accès général aux données personnelles des utilisateurs. Ils soulignent que des mandats distincts seraient nécessaires pour chaque cas individuel, ne ciblant que des terroristes, des criminels organisés et des abuseurs d’enfants.
Ce différend s’est déroulé alors que le Premier ministre britannique Keir Starmer se prépare à rencontrer le président Donald Trump à Washington, compliquant peut-être les relations transatlantiques.
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