La Grande-Bretagne intensifie ses efforts réglementaires contre Big Tech. L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) a proposé de donner à Apple et à Google un «statut de marché stratégique» (SMS), une étiquette réservée aux entreprises ayant une domination du marché enracinée et une signification stratégique sur les marchés numériques. Cela fait partie du nouveau du Royaume-Uni Acte des marchés numériques, de la concurrence et des consommateurs (DMCC), une loi conçue pour limiter le comportement monopolistique et ouvrir le terrain aux concurrents.
S’il est approuvé, la désignation donnerait aux pouvoirs CMA de forcer les deux sociétés à modifier ou à arrêter certaines pratiques commerciales qui limitent la concurrence. Cela inclut le contrôle d’Apple et Google sur les systèmes d’exploitation mobiles, les magasins d’applications et les navigateurs.
La version britannique de la répression européenne
Le DMCC suit de près la Loi sur les marchés numériques de l’Union européenne (DMA), qui interdit l’auto-préférisation, limite les restrictions d’achat dans l’application et applique l’interopérabilité. Cette semaine, Reuters a rapporté que les régulateurs de l’UE sont susceptibles d’accepter les récents ajustements d’App Store d’Apple dans le cadre du DMA. Ce précédent pourrait façonner la façon dont Apple réagit aux régulateurs britanniques.
Cnbc signalé pour la première fois la dernière proposition de l’AMC. Il a mis en évidence la désignation SMS comme un outil puissant pour traiter le comportement dominant d’Apple et Google. Le régulateur a commencé à enquêter sur les deux sociétés en janvier, examinant si leurs plateformes restreignent la concurrence ou imposent des termes injustes aux développeurs.
Il s’agit de la deuxième tentative de CMA pour enquêter sur Apple. La sonde d’origine s’est effondrée en 2023 en raison d’un retard de procédure. Cette fois, le régulateur utilise le chemin structuré fourni par le DMCC.
Ce que le CMA a trouvé
Au centre de la sonde se trouvent plusieurs questions clés. Apple et Google empêchent-ils les navigateurs et les magasins d’applications rivaux de gagner du terrain? Les développeurs sont-ils forcés de conclure des accords déloyaux juste pour atteindre les utilisateurs mobiles? Les données commerciales sensibles sont-elles exposées pendant le processus d’examen des applications?
La CMA dit qu’elle a entendu des plaintes répétées des entreprises et des consommateurs. Parmi les problèmes figurent des avis sur les applications imprévisibles, des classements incohérents de l’App Store et un manque de transparence autour des décisions. L’ACM a également soulevé des préoccupations concernant les frais du haut-commissariat, jusqu’à 30% et des restrictions qui empêchent les développeurs de pointer des utilisateurs à des options de paiement moins chères en dehors des applications.
Reuters a confirmé que le CMA veut qu’Apple applique des normes claires et objectives pour les examens d’applications et permettait aux développeurs de faire appel des refus. Il souhaite également une transparence sur la façon dont Apple et Google classent les applications et la prise en charge plus forte des transferts de données multiplateformes. Pour l’avenir, le régulateur peut forcer Apple à permettre le téléchargement et les magasins d’applications alternatifs sur iOS.
Possorback d’Apple et Google

Dans les déclarations publiées mercredi, les deux géants de la technologie ont repoussé. Apple a averti que ces propositions «saperaient les protections de confidentialité et de sécurité auxquelles nos utilisateurs s’attendent». La société a ajouté qu’elle continuerait de s’engager avec la CMA pour répondre à ses préoccupations.
Le directeur principal de la compétition de Google, Oliver Bethell, a déclaré que Android et Chrome sont des sources open-open et favorisent déjà la concurrence. Il a critiqué l’approche du Royaume-Uni comme «décevante et injustifiée», ajoutant que le règlement devrait être «fondé sur des preuves et proportionnels».
Pendant ce temps, les deux sociétés sont déjà confrontées à des batailles similaires à travers l’Europe. En avril, l’UE a infligé une amende à 500 millions d’euros Apple pour violations du DMA, après avoir déterminé que la société a limité comment les développeurs pouvaient informer les utilisateurs des méthodes de paiement alternatives. Apple a commencé à apporter des modifications à l’UE, y compris les nouveaux frais de magasin d’applications, mais la Commission européenne affirme que ces ajustements ne sont toujours pas absents. Apple prévoit de faire appel.
Google est également sous pression. En mars, la Commission européenne a accusé la société de favoriser ses propres services dans les résultats de la recherche et de limiter la capacité des développeurs à offrir de meilleures offres en dehors de Google Play. Google attire également une amende séparée de 4,1 milliards d’euros à partir de 2018.
Alors que la loi du Royaume-Uni reflète l’UE, son application pourrait différer de manière clé. Mais le message est clair. La domination d’Apple et Google sur les plates-formes mobiles, la distribution des applications et les marchés du navigateur ne se déroule plus. Le Royaume-Uni rejoint la poussée pour tenir les Giants de la Silicon Valley responsables.