Apple fait face à la pression alors que la loi sur les marchés numériques de l’Union européenne (DMA) se heurte aux intérêts américains. La situation s’est intensifiée après le président Donald Trump a menacé de représailles contre ce qu’il considère comme des sanctions excessives sur les entreprises technologiques américaines.
Teresa Ribera, le nouveau chef de la compétition de l’UE, a promis de terminer les enquêtes sur Apple et Meta d’ici la fin de mars. Cet engagement la met dans une position difficile, car elle doit équilibrer l’application des réglementations de l’UE en évitant un conflit commercial avec les États-Unis.
Le DMA donne au pouvoir de l’UE d’infiltrer Apple jusqu’à 10% de ses revenus mondiaux s’il est trouvé en violation. Cela a soulevé des préoccupations parmi les législateurs américains, qui soutiennent que la loi cible injustement les entreprises américaines et pourrait violer les engagements de l’Organisation mondiale du commerce.
La Commission européenne soutient que le DMA s’applique également à toutes les grandes entreprises numériques opérant sur le marché unique de l’UE, quel que soit leur pays d’origine. Cependant, la menace des tarifs américains en réponse à toute amende complique les efforts réglementaires de l’UE.
Apple, ainsi que d’autres géants de la technologie, se retrouve maintenant au centre d’un différend croissant entre les États-Unis et l’UE sur la réglementation technologique. Le résultat de cette impasse pourrait façonner l’avenir des règles du marché numérique et avoir un impact sur les relations transatlantiques.
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